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Episode 5 : « Une amie merveilleuse ! »
phélie n'arrivait pas à dormir. Ce n'était pas seulement à cause des bruits du dehors – le hululement de la chouette, le hurlement d'un loup solitaire, le battement d'ailes des chauve-souris rasant le toit de la soupente – mais aussi à cause de l'excitation mêlée d'appréhension liée à son nouvel emploi. Personne ne savait encore qu'elle allait travailler pour Caleb Vatore, le voisin que M. Shagal ne portait apparemment pas dans son cœur. Elle aurait aimé en parler avec Johnny, recueillir son approbation, mais son petit-ami était rentré peu avant le couvre-feu et, après une douche rapide puis le repas pris en commun durant lequel elle ne s'était pas senti libre de parler, il s'était écroulé sur son lit, épuisé par sa première journée de travail. Il avait juste eu la force de l'aider à rapprocher leurs deux lits.
Ophélie se souleva sur un coude, contempla la forme allongée à ses côtés, que les rayons de la lune éclairaient de sa lueur blafarde. Depuis leur fugue, tout lui semblait étrange et languissant. L'atmosphère onirique de Forgotten Hollow, l'attitude énigmatique de ses habitants, jusqu'à ces sensations qu'elle éprouvait de moments vécus ici dans une autre vie...
Elle ne s'endormit qu'à l'aube et n'entendit pas Johnny se lever. Quand elle se réveilla plusieurs heures plus tard, des bruits de vaisselle qui s'entrechoquaient lui parvinrent de la cuisine. C'était Automne qui débarrassait la table des reliefs du midi.
« Je vous ai laissé une assiette au chaud.
— Merci beaucoup, Automne. »
Après manger, elle passa un peu de temps avec son hôtesse, gênée de lui cacher son rendez-vous de 15 heures avec les Vatore. Après tout, elle n'était pas sûre d'être retenue pour le poste de garde-malade, et il lui serait toujours temps de tout révéler à Automne une fois l'affaire conclue. Mais elle craignait que cette petite cachotterie ne vienne ternir leurs relations. D'ailleurs, Automne fut déçue quand elle comprit que la jeune Zarbvilloise allait l'abandonner un après-midi entier, et Ophélie dut lui promettre de tout lui raconter dans les moindres détails le lendemain.
Ce fut le cœur battant qu'elle frappa à la porte du manoir des Vatore. Caleb vint lui ouvrir en personne, et, la reconnaissant, lui offrit son étrange sourire clos. A nouveau, la jeune fille fut saisie par la beauté préraphaélique de ses traits. Ce jour d'hui, il était vêtu d'un élégant costume avec gilet, et ses cheveux étaient noués sur la nuque en un lâche chignon un peu flou.
« Je suis très heureux que vous soyez venue. Je vous avoue que j'avais un peu peur que vous ne décliniez finalement mon invitation... »
Une voix féminine cria de l'intérieur :
« Caleb, ne me fais pas languir plus avant et fais entrer notre invitée !
— Depuis que je lui ai parlé de vous, ma sœur a grand hâte de vous rencontrer, lui expliqua le jeune homme. Surtout, essayez de ne pas changer d'expression quand vous la verrez, la maladie l'a beaucoup affectée physiquement... »
Ophélie tenta de camoufler le mieux qu'elle put l'appréhension que ces mots provoquaient en elle mais n'en suivit pas moins avec détermination son hôte jusque dans le salon.
Une jeune femme, à la beauté exsangue, était nonchalamment allongée sur un canapé de velours vert. Elle était revêtue d'une longue robe d'époque édouardienne , et ses longs cheveux ailes de corbeau cascadaient librement dans son dos, faisant ressortir la pâleur diaphane de sa peau. De larges cernes noires mangeaient son visage, et quand Ophélie s'approcha, sur un geste d'invitation de son hôtesse, elle put discerner le réseau de fines veines mauves qui parsemait ses mains et son visage.
« Vous me plaisez déjà beaucoup, Ophélie. Oh, comme j'aime votre prénom...
Et le poète dit qu’aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu’il a vu sur l’eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys. » *Ophélie regarda la jeune malade, les yeux écarquillés de surprise. Elle ne savait comment réagir à cette étrange entrée en matière, privée de mots. Ce fut Caleb qui vint à sa rescousse :
« Arthur Rimbaud, lui apprit-il. Très grand poète mais très mauvais garçon. Absolument infréquentable. Malgré tout, il était tellement beau qu'il a fait tourner la tête d'hommes respectablement rangés.
— Ca vous reprend, sourit Ophélie, voilà que vous donnez à nouveau des détails très vivants sur des gens morts il y a longtemps. Lui aussi est mort en 1890 ?
— Presque. 1891, amputé de la jambe droite à Marseille. Il avait à peine trente-sept ans...
— Vous dites cela avec une telle tristesse... comme si vous l'aviez personnellement connu ! »
Caleb lui adressa un sourire empreint de mélancolie.
« C'est l'un de mes poètes favoris. Voyez-vous, mademoiselle, pour moi, la poésie est comme une musique de l'âme et la sienne me touche particulièrement... Alors oui, je me sens très proche de lui. C'est comme si un lien invisible nous unissait l'un à l'autre à travers les siècles... N'avez-vous jamais ressenti cela ? »
Ophélie repensa à l'arrogant aristocrate que la chanson d'Automne avait fait naître dans ses rêveries, et à la troublante sensation de l'avoir connu sans l'avoir jamais rencontré.
« Oui, je crois comprendre ce que vous essayez de me dire...
— Voyons, Caleb, intervint Lilith, qui se sentait délaissée. Est-ce pour moi que tu as engagé Ophélie ou pour toi ? »
Caleb regarda à tour de rôle les deux jeunes fille avec une confusion feinte.
« Je crois que ma sœur me trouve trop bavard, déclara-t-il à l'intention d'Ophélie. De toutes manières, je ne peux m'attarder, je suis attendu à mon travail. Je vous laisse donc entre filles. Faites connaissance, et à mon retour, nous verrons si Ophélie accepte de passer ses après-midis à te supporter, Lilith. Je pense rentrer avant 19h00 mais si je déborde, attendez-moi et je vous raccompagnerai chez M. Shagal... Les rues ne sont plus sûres à cette heure !»
Ophélie et Mlle Vatore se retrouvèrent seules. La jeune fille attendait les instructions de la jeune malade mais rien ne vint. Lilith la regardait avec une sorte de dévotion émerveillée qui lui serra le cœur. Elle se décida à prendre les devants.
« Que voulez-vous que je fasse pour vous ? Votre frère m'a dit que je pourrais vous faire la lecture... Voulez-vous que je vous lise quelque chose ?
— Très bonne idée !
— Vous avez une envie en particulier ? Une lecture en cours ?
— Oui. Le livre se trouve sur ma table de chevet, je vais vous le chercher. »
Lilith se leva avant de se rasseoir brutalement, prise d'un étourdissement.
« Je peux le faire à votre place si vous voulez ? »
Suivant les indications de son hôtesse, Ophélie trouva rapidement la chambre de la jeune fille où des piles de livres à la facture très ancienne s'empilaient. Celui qu'elle cherchait se trouvait effectivement sur la table de chevet. Les Envoûtés de Witold Gombrowicz.
Alors qu'elle se dirigeait vers l'escalier, elle avisa à l'autre bout du couloir une porte entrouverte. Dévorée par la curiosité, elle s'en approcha, en franchit le seuil. Elle se retrouva dans la chambre qu'elle devina appartenir à Caleb. Un pot-pourri dans une coupelle d'argent diffusait des fragrances de chèvrefeuille, de cannelle et d'iris.
Comme dans la chambre de la sœur dont elle avait l'aspect usé, la pièce était imprégnée d'un air de mélancolie incurable. La visiteuse s'en sentit comme pénétrée. Elle avait l'impression de s'être faufilée dans un mausolée oublié des humains avec tous ces objets d'un autre temps. Tableaux anciens. Luth. Astrolabe. Lunette astronomique. Elle s'approcha du secrétaire, remarqua des feuillets remplis d'une écriture élégante, pleine de boucles et de fioritures, mais dont la langue lui était inconnue. **
« Vous cherchez quelque chose ? retentit la voix de Caleb tout près de sa nuque.
— Je... je... j'ai cru entendre du bruit, tenta-t-elle de se justifier, les joues rouges de honte.
— Sûrement le vent dans la cheminée. Ah ces vieilles baraques qui craquent de partout... », se moqua le jeune homme montrant par ces mots qu'il n'était pas dupe de son mensonge.
Puis il rassembla les papiers sur le secrétaire avant de les enfouir dans sa sacoche.
« Vous... vous êtes professeur ?
— Oui... enseignant vacataire... doctorant avec un statut d'étudiant pour être plus précis...
— Ah... Et vous enseignez quoi ?
— L'histoire... je suis spécialisé dans la Renaissance italienne. Sinon, comment trouvez-vous ma chambre ? termina-t-il malicieusement.
— Euh... On se croirait dans la boutique d'un antiquaire. Cette... euh... guitare, c'est juste pour la décoration ou vous savez en jouer ?
— C’est un luth », lui expliqua Caleb en saisissant l'instrument sur lequel il fit courir ses doigts pour en tirer quelques accords.
Avisant le regard plein d'attente de la jeune fille, Caleb céda à sa prière muette. Sa voix s'éleva, empreinte d'une telle douceur qu'Ophélie se sentit touchée en plein cœur comme si un son céleste atteignait son âme. Sans même connaître le sens des mots, elle en ressentait de façon intime l'émotion sous-jacente, accentuée par l'accompagnement tout en délicatesse du luth.
Mille regretz de vous habandonner,
Et deslongiers vostre fache amoureuse,
Jay si grant doeul et paine doloreuse,
Quon my verra brief mes jours definer. ***La fin de la chanson fut suivie par un grand silence dans lequel Ophélie se réfugia pour mieux prolonger l’écoute et garder cet abandon, cette impression d'une expérience humaine pure, mélange puissant de mélancolie et de félicité.
Ce fut Caleb qui brisa le charme en premier :
« Désolé mais je vais devoir vous quitter ou je vais vraiment finir par être en retard... »
Le lendemain, Ophélie trouva Lilith dans une position moins avachie que la veille. La jeune malade tapota la place à côté d'elle pour inviter la jeune Zarbvilloise à s'asseoir à ses côtés. Il sembla à Ophélie que les cernes noires qui lui mangeaient les joues s'étaient quelque peu estompés.
Lilith emprisonna ses mains entre les siennes qui étaient glacées.
« Je suis tellement heureuse de vous voir de retour. La journée d'hier a été si merveilleuse et votre présence si motivante...Cela faisait longtemps je ne m'étais pas sentie aussi bien, aussi heureuse. J'ai pourtant conscience que mes occupations ne sont guère enthousiasmantes et bien trop sérieuses pour une jeune fille aussi vive que vous, mais ma maladie me cantonne malheureusement à l'intérieur de cette maison. J'aurais tant aimé me promener avec vous pour vous faire découvrir Forgotten Hollow... »
Ophélie protesta et Lilith s'abandonna contre le dossier du canapé, rassurée par les paroles de la jeune fille.
Les journées passèrent, paisibles et routinières.
Ophélie s'attachait de plus en plus à Lilith. Il arrivait parfois que les occupations de Caleb le retiennent au manoir et qu'il leur consacre un peu de son précieux temps. Ophélie était touchée par la prévenance inquiète dont il entourait sa sœur, à laquelle semblait le lier une profonde complicité.
La santé de Lilith s'améliorait de jour en jour. Ses cernes avaient complètement disparu et les veines mauves qui marbraient ses mains et son visage s'étaient estompées. Par contre, Ophélie se sentait de plus en plus fatiguée comme si sa force vitale passait progressivement de son corps à celui de Lilith.
Un soir, Ophélie fut sujette à un mal de tête plus violent que les autres. Après avoir pris un cachet, elle monta se coucher sans dîner. Les migraines avaient commencé quelques jours après sa prise de fonction chez les Vatore, et ne la quittaient désormais plus, gagnant au contraire en intensité. Elle en avait conclu que le climat particulier de Forgotten Hollow avec cette absence presque continuelle de soleil ne lui valait guère, elle qui était habituée au soleil brûlant de Zarbville, mais espérait qu'avec un peu de temps, elle finirait par s'y accoutumer.
Le noir complet de la chambre lui fit du bien et elle réussit à s'endormir, non sans avoir avoir posé une compresse d'eau froide sur son front.
Elle s'agita, quand, de manière incongrue, Caleb Vatore s'invita dans son sommeil.
Ophélie rêvait. Elle rêvait de son employeur, de son magnifique visage au profil de médaille, de ses attentions enveloppantes. Jamais il ne lui était apparu aussi attirant. Un trouble aussi délicieux qu'inattendu l'envahit quand il s'approcha d'elle, lui susurra des mots doux à l'oreille. Son cou se ploya pour accueillir la caresse de ses lèvres. Frémissements de plaisir sous la langue fureteuse traçant un sillon humide du lobe de son oreille à la lisière de sa gorge. Souffrance aiguë à la sensation d'une piqûre. Sa chair fut parcourue par un frisson brûlant. Elle se sentait détachée de son propre corps. La douleur se retira sans tout à fait disparaître.
Son regard chavira, aperçut la tête de Lilith penchée sur son poignet. Deuxième pic de souffrance. Mais elle n'avait pas envie de bouger, de se soustraire à ces morsures. Elle sentait son corps flotter agréablement, soumis à ces vagues successives de plaisir et de douleur mêlées qui gagnaient en vivacité. Elle saignait. Elle devinait le sang couler le long de son cou et de son poignet mais elle s'abandonna entièrement aux bouches qui se nourrissaient d'elles avidement. Puis elle perçut la présence d'une troisième personne, avertie par un picotement désagréable dans la nuque et les poils de ses bras qui se hérissèrent. Elle pouvait sentir son aura malfaisante, qu'une odeur de chair en putréfaction avait précédée. Son estomac se retourna. Elle tenta de le débusquer du regard qui finit par rencontrer deux yeux rouge sang.
Des yeux fauves de prédateur brillant d'une telle cruauté qu'elle s'arracha à la double étreinte sensuelle de Caleb et Lilith.
Ophélie se mit à hurler dans son lit, à hurler d'angoisse, telle une forcenée, comme si la mort tentait de l'étreindre et de l'étouffer de son souffle glacé...
* extrait d'Ophélie, poème écrit en 1870 par Rimbaud (1854-1891)
** extrait de la Divine Comédie - Chant III - L'Enfer de Dante (1265-1321)*** Chanson franco-flamande de la Renaissance dont la version musicale la plus célèbre est celle de Josquin des Prés (v. 1450-1521).
En français moderne :
Tags : Forgotten Hollow, sims 4, Ophélie Dainottan, Caleb Vatore, Lilith Vatore, Johnny Smith, Automne Shagal
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Commentaires
2HeidiVendredi 12 Février 2021 à 02:15Quel fabuleux et délicieux chapitre tu nous a écrit, là. Je suis sous le charme de ta Lilith, aussi belle que vénéneuse.
Garde-malade ? Garde-manger, oui ! Pauvre Ophélie, tu parles d'un travail. Et la troisième présence qu'Ophélie a senti, serait-ce Vlad ?
Il y a plein de questions qui me viennent à l'esprit : M. Shagal et Automne ont conclu un pacte avec les habitants de Forgotten Hollow pour ne pas être manger ? Car j'imagine qu'ils doivent bien savoir leur véritable nature. Et Lilith, pourquoi elle est ainsi, si elle est vampire ? Pourquoi n'est-elle pas aussi prédatrice que Caleb et Vlad ? Tu vois, il y a pleins de choses qui me titillent .
Et Caleb, c'est un délice à regarder... Et il le sait le bougre ^^.
Ophélie... Au vu du poème, j'espère que notre jeune amie n'est pas prédestinée à mourir jeune aussi...
Il t'en a fallut du temps pour l'écrire ce chapitre mais il vaut vraiment le temps que tu y as passé.
Et évidemment, je te le répète, mais je suis sous le charme de la fratrie Vatore (en même temps, ce n'est pas difficile, je les adore ces deux-là )
Merci tout plein pour cette belle lecture !
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Samedi 13 Février 2021 à 09:31
Heureuse que ma version de Lilith te plaise !
"Vénéneuse", j'aime beaucoup ton mot, même si elle l'est un peu à son corps défendant... Lilith me fait un peu penser à une fleur toxique dont la beauté délicate éloigne toute méfiance mais qui peut s'avérer mortellement dangereuse..."Garde-malade ? Garde-manger, oui !"
Tu m'as fait trop rire, mais oui, c'est ça, malheureusement pour Ophélie !Quant à tes questions, elles sont très très pertinentes... mais comme tu t'en doutes, je ne peux pas satisfaire ta curiosité maintenant... La seule chose que je puisse te dire, c'est que tu auras un début de réponse à l'épisode 6 "La convocation" et l'épisode 9 "Sortie en ville", même si ça ne sera pas clairement expliqué... Pour te remercier de ta fidélité ici, je vais quand même répondre à une de tes questions : oui, les yeux rouges de la 3è personne appartiennent bien à Vlad...
Ah ça, Caleb... je me régale avec lui comme tu t'en doutes ! Et oui, il sait qu'il est beau, et il en joue parfaitement... il est maintenant très loin du tout jeune homme timide de sa jeunesse humaine...
Concernant le destin d'Ophélie et la prémonition supposée du poème, rendez-vous aux deux derniers chapitres...
C'est vrai que la partie sur le "rêve" d'Ophélie m'a beaucoup donné de fil à retordre (en même temps, ces dernières semaines, j'ai écrit simultanément sur les 2 majs suivantes et celle-ci ) et à la fin, j'écrivais en écoutant Pachelbel qui m'a un peu débloqué, me demande pas pourquoi...
Merci beaucoup pour ta présence et ton commentaire si motivant ! ♥♥♥
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Que c'est beau, que c'est troublant. C'est la valse des émotions, on a la tête qui tourne, on se laisse enivrer. C'est juste magnifique. Quelle maîtrise, Parthenia. L'un des plus beaux chapitres que tu aies écrit. Je suis vraiment incroyablement envoûtée par cette histoire♥ C'est une expérience hors du temps, merci pour cet incroyable moment de lecture.
Je ne sais pas quoi dire ... tout est parfait, c'est vraiment un très très beau chapitre! Tes screens, tes personnages, tes mots !!!
Lilith et Caleb sont si mystérieux, envoutants, beaux, je comprends qu'on puisse comme Ophélie s'attacher à eux . Comme je l'avais dis plus tôt c'était bien un piège ... et ils cachent bien leurs jeux! Mais je n'arrive même pas à leurs en vouloir Ils sont vraiment trop beaux !!!
Ophélie la pauvre, se retrouve là dedans, elle ne se rend compte de rien, la seule solution, c'est que quelqu'un la sorte de là! Mais j'ai bien que ce soit trop tard, Caleb la laissera pas filer comme ça! Elle est trop précieuse!
Petite question, pourquoi avoir attendu Ophélie pour se nourrir? Le village est rempli d'humains non? ( je doutes que tu réponde mais on ne sais jamais )
6Black Shadow™Mardi 16 Février 2021 à 22:26wow.. j'ai retenu mon souffle jusqu'a la fin! ces yeux rouges.. j'ai cru sentir la puanteur du monstre jusque dans mes narines!
donc, Ophélie semble bien mal parti... comment pourrais-t'elle échapper au sort horrible qui l'attend? je pense pas que Shagal lèvera le petit doigt pour elle.. j'ai l'impression qu'il est complice des vampires..
et Caleb? j'espérais qu'il soit son sauveur.. mais c'est mal parti pour ca aussi.. Lilith est-elle capable comme son frère de se nourrir avec le sang des animaux? et si elle ne peux pas, pourquoi? et-ce pour ca que Caleb lui a amené Ophélie?
j'ai hate d'avoir la suite! :)
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Je me répète, mais tant pis, tout est si parfait : le choix de tes mots, tes images si bien travaillées, tes décors... Et les références, si bien assorties à ton univers.
Mais le plaisir n'est que pour le lecteur, car cette pauvre Ophélie est bel et bien emprisonnée, charmée, aspirée...
Que Lilith est belle, elle semble si fragile et si dangereuse à la fois !
Très contente d'avoir lu ce chapitre en lecture du soir.
Merci beaucoup d'avoir aimé ce chapitre ! ♥
Eh oui, la pauvre Ophélie aurait mieux fait de se méfier de cet inconnu un peu trop beau et maniant si bien les mots...
Quant à Lilith, malgré sa faiblesse, elle peut se montrer aussi envoûtante que son frère, elle est d'autant plus dangereuse que sa maladie la rend aux yeux des autres inoffensive mais elle ne peut échapper à sa nature...